Meutres pour Rédemption de Karine Giebel
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l’esprit au-delà des grilles. Grâce à l’amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Pourtant, un jour, une porte s’ouvre. Une chance de liberté. Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n’aspire qu’à la rédemption…
Un pavé de plus de 980 pages, franchement j'ai eu du mal à le finir en plus je pense qu'il y aurait eu 400 pages en moins, ça n'aurait rien enlever à l'histoire car il y a beaucoup de répétition sur la maltraitance de Marianne en prison par exemple. J'ai lu tous les livres de Karine Giebel et celui la ne déroge pas à la règle, c'est un livre sombre, violent qui finit mal. Une description du milieu carcéral très dure, qui fait froid dans le dos et je me suis dit que ça doit être très difficile à vivre surtout quand on a 20 ans et qu'on se prend perpète comme Marianne. On retrouve en prison la société en plus concentré forcément, il y a des amitiés et des haines que ce soit avec les détenues ou les "matons". Quant à Marianne, je me suis demandée comment elle pouvait supporter les coups, les humiliations à son âge, certes c'est une criminelle mais comme Hannibal Lecter, je lui ai trouvé un bon côté, tout n'est pas noir ou blanc.
La fin du roman dévoile le pourquoi du comment de cette histoire !!!! Par contre, alors qu'il y a beaucoup de descriptions sur la maltraitance de Marianne, il manque une explication sur le caractère de Franck : qu'est ce qu'il lui est arrivé pour qu'il soit si sombre, violent ?
Un livre un peu long mais j'ai quand même aimé ce roman. En tout cas, la description de la vie carcérale fait froid dans le dos même si je pense qu'il y a quelques clichés !!! Et on se demande comment une personne peut se réinsérer dans la société alors que pendant X années, on a tout fait à sa place : ouvrir et fermer les portes, emmener les repas, décider des heures des promenades etc.