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Dors si tu peux....
31 mai 2012

La Rivière Noire d'Arnaldur Indridason

la riviere noire

Dans un appartement à proximité du centre-ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang. Pas le moindre signe d'effraction ou de lutte, aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de sa veste, des cachets de Rohypnol, la drogue du viol. Il semblerait que Runolfur ait agressé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d'épices, qui va mettre Elinborg, l'adjointe d'Erlendur et cuisinière émérite, sur la piste d'une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu'elle soit persuadée d'avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. Des indices orientent les inspecteurs vers d'autres sévices soigneusement tenus secrets. En l'absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l'équipe va s'employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun."

J'ai découvert cet auteur avec La Cité des Jarres. Sur un forum avec des amies, nous choisissons régulièrement un polar à lire et ensuite nous mettons nos ressentis, nos commentaires sur le forum. J'avoue quand j'ai vu polar islandais, je n'étais pas très emballée mais en fin de compte, j'ai beaucoup le style de cet auteur. Il nous entraine souvent dans le passé, les crimes sont souvent mis en parallèle avec les problèmes de société de l'Islande. Il y a la découverte de l'Islande qui peut paraitre assez exotique aux français. Le point commun avec certains autres polars nordiques est que le commissaire n'est pas très sympathique. Par contre même si ce n'est pas le rythme de certains polars américains, il n'y a pas la leuteur de certains polars nordiques ou il y a beaucoup de descriptions du paysages, des personnages et on a toujours l'impression que le temps est ralenti par le froid donc ça traine, ça traine.

On suit donc au fil des livres les aventures d'Erlendur le commissaire mais celui ci peut être tout à fait lu sans avoir lu les autres car c'est sa collègue qui s'occupe de l'enquête. Elinborg (pas évident les prénoms islandais) va mener son enquête conciencieusement, elle ne va exclure aucune piste et ne va pas tout prendre pour argent comptant. C'est bien écrit, le récit se déroule sans accoups, c'est bien mener, on a forcément envie de savoir la suite.

Si vous voulez vous laisser tenter par un polar nordique, essayer Arnaldur Indridason !!! 

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