Les Portraits de Joséphine de Tara Conklin

Virginie, 1848. Joséphine, 17 ans, esclave depuis l’enfance dans une plantation, voit sa maîtresse, l’artiste-peintre Lu Anne Bell dépérir. Ne pouvant plus compter sur sa protection, elle s’enfuit dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à l’enfant qu’elle porte.
New York, 2004. Lina Sparrow, avocate, défend les droits des descendants d’esclaves. Elle découvre l’histoire de Joséphine, que les experts soupçonnent d’être la véritable artiste à l’origine des tableaux signés Lu Anne Bell. Convaincue d’avoir trouvé le cas parfait pour illustrer la cause qu’elle défend, Lina entreprend de retracer son histoire.
Au fil de ses recherches, elle en vient à se questionner sur sa propre famille et sur les mystères entourant la mort de sa mère. En plongeant dans le passé d’une esclave en fuite, Lina pourrait bien se découvrir elle-même…

Très belle histoire. D'un côté, nous avons le récit de Joséphine, jeune esclave domestique d'une femme qui peint et qui lui appris à lire, à écrire et peindre. Malheureusement, cette femme est malade et Joséphine ne veut pas rester seule avec le Maître. L'esclave est considérée comme un objet dont on dispose sans demander son avis. Elle rêve d'autre chose : la liberté, avoir le choix, prendre des décisions.

D'un autre côté, Lina est avocate, elle n'a pas suivi la même voie que ces parents qui sont artistes. Elle travaille dans un grand cabinet d'avocats qui, à la demande d'un client, veut retrouver des descendants d'esclave pour un procès en réparation. Il faut trouver un descendant qui a du charisme. Il ne faut pas qui soit trop "clair", ni trop "noir", ni trop intelligent, ni trop cultivé. Lina va perdre sa naïveté au fil de son enquête.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui est avant tout une histoire de femmes.

Comments

[Zofia]

Ça a l'air bien comme histoire !